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La dernière bataille du Soldat Inconnu

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La dernière bataille du Soldat Inconnu Empty La dernière bataille du Soldat Inconnu

Message par E=MC² Jeu 2 Sep - 22:31

LA DERNIÈRE BATAILLE DU SOLDAT INCONNU

La dernière bataille du Soldat Inconnu Soldat11

I N F O R M A T I O N S

Pays : France
Production : INA / Sunset Presse
Année : 2008
Durée : 52 mn
Réalisation : Christophe Weber
Diffusion : France 5 - Lundi 10 novembre 2008 à 20H40

R E S U M E

Ce documentaire se penche sur le destin de ce poilu, anonyme, qui repose depuis le 11 novembre 1920 sous l'Arc de triomphe, à Paris. Un seul homme en mémoire de tous les autres. Pourquoi et comment est-il arrivé là ? Retour sur un symbole.
« Soixante-dix millions d'hommes ont porté l'uniforme pendant le conflit, 10 millions ont été tués, 20 millions ont été blessés » : Jay Winter, historien américain, rappelle le coût humain de la Grande Guerre, toutes nations confondues. Et combien de disparus ? Combien de stèles ornées de noms incomplets ou de quelques lettres ? Combien de sépultures anonymes ? 350 000 soldats n'ont jamais été retrouvés ou identifiés. Sous le feu de l'artillerie lourde, les corps sont mutilés, déchiquetés, broyés. C'est la mort de masse. Dans les tranchées se côtoient les vivants et les morts. Les uns ont promis de veiller sur les autres. Ils tentent de préserver tant bien que mal les corps de leurs camarades : « On était absolument terrorisé par l'idée de la disparition pleine et entière, plus encore que par la mort », déclare Jean-Yves Le Naour, spécialiste du conflit. Lors de la retraite rapide de l'armée française, les corps sont abandonnés.

Face aux nombreuses disparitions, la population s'inquiète. Dès novembre 1915, Gabriel Boissy, journaliste et écrivain revenu du front, écrit sur ce phénomène. Un an plus tard, à Rennes, François Simon, responsable local du Souvenir français, déclare : « Il faut honorer ces soldats. » En juillet 1918, Maurice Maunoury, député, propose l'inhumation d'un fantassin inconnu. L'idée d'un anonyme qui représente le simple citoyen, qui illustre le sacrifice de la nation et la « démocratisation de la mort » est acquise pour tous. Mais il faut attendre deux ans avant que ce projet n'aboutisse. Entre-temps, beaucoup de querelles politiques et de nombreux rebondissements.
Grâce à d'abondantes archives - films, photos, correspondances - parfois émouvantes, aux extraits d'articles et de discours, aux reconstitutions de scènes clés, le film fait revivre cette époque en rendant cette histoire familière. A la 11e heure du 11e jour du 11e mois de 1918 sonne l'armistice. La France est en miettes, désorganisée, clivée. Il faut reconstruire le pays et toutes les « gueules cassées ». Les familles se rendent sur les champs de bataille transformés en cimetières et tentent un deuil impossible. En septembre 1919, le projet de loi sur l'inhumation d'un soldat inconnu est déposé deux fois, sans succès. Où l'enterrer ? Quand ?

Lorsque la Grande-Bretagne annonce que le sien rejoindra l'abbaye de Westminster le 11 novembre 1920, le gouvernement français ne peut plus reculer. Il décide alors de faire coïncider l'armistice et les 50 ans de la République, qui doivent être l'occasion de rendre hommage à Gambetta, dont le cœur sera transporté au Panthéon. Les royalistes et l'Action française s'emparent de l'affaire. Le 2 novembre 1920, tout s'accélère. Le gouvernement, qui redoute le sabotage des fêtes du 11 Novembre, achète la paix civile. Le 8 novembre 1920, le projet de loi est enfin voté, le poilu sera finalement inhumé sous l'Arc de triomphe. Huit corps français non identifiables sont exhumés. Dans une crypte de la citadelle de Verdun, un jeune soldat, Auguste Thin, dépose un bouquet d'œillets sur le cercueil numéro 6. Enfin, le 11 novembre 1920, dans les rues de la capitale, « l'ambassadeur des morts » est suivi par une famille symbolique. Dans la foule, des mères, des sœurs, des épouses, toutes ces femmes qui n'ont pu enterrer leur mort. Le deuil collectif a commencé. Mais le défunt doit encore attendre deux mois avant son inhumation, le 21 janvier 1921. Toutes les nations belligérantes à l'exception de l'Allemagne choisiront elles aussi ce symbole. En France, depuis le 11 novembre 1923, la flamme du souvenir ne s'est jamais éteinte.

V I D E O S






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