Disparus en URSS - L'odyssée des déportés allemands
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Disparus en URSS - L'odyssée des déportés allemands
DISPARUS EN URSS — L'ODYSSEE DES DEPORTES ALLEMANDS
I N F O R M A T I O N S
Titre Original : Spurlos verschwunden — Die Vergessene Odyssee der Verschleppten
Pays : Allemagne / Ukraine
Production : Halb Total / ZDF
Année : 2006
Durée : 52 mn
Réalisation : Andrzej Klamt, Peter Hartl
Diffusion : ARTE - Mercredi 14 mars 2007 à 20H40
R E S U M E
Après 1945, des centaines de milliers d’Allemands sous occupation russe ont été déportés en URSS. La plupart ne sont jamais revenus. Retour sur un chapitre douloureux de l’après-guerre.
I N F O R M A T I O N S
Titre Original : Spurlos verschwunden — Die Vergessene Odyssee der Verschleppten
Pays : Allemagne / Ukraine
Production : Halb Total / ZDF
Année : 2006
Durée : 52 mn
Réalisation : Andrzej Klamt, Peter Hartl
Diffusion : ARTE - Mercredi 14 mars 2007 à 20H40
R E S U M E
Après 1945, des centaines de milliers d’Allemands sous occupation russe ont été déportés en URSS. La plupart ne sont jamais revenus. Retour sur un chapitre douloureux de l’après-guerre.
En octobre 1955, plusieurs milliers de prisonniers allemands reviennent d’URSS dans ce qui est devenu la RDA. Ce “retour des dix mille” est très ancré dans les mémoires des ex-Allemands de l’Est. Cependant, beaucoup ignorent que près d’un tiers de ces revenants n’étaient pas des prisonniers de guerre, mais avaient été déportés en URSS après 1945.
Ce fut le cas de Siegfried Jenker. En 1951, il a 20 ans et est étudiant à Leipzig. Au moment des élections, il distribue des tracts avec quelques camarades pour protester contre la liste unique. Il est arrêté, cité devant un tribunal militaire soviétique, jugé à huis clos et condamné à plusieurs années de détention dans un camp. Au bout de quelques mois, avec d’autres prisonniers, il est transféré à Moscou dans un wagon maquillé en voiture postale et, de là, envoyé au goulag en Sibérie.
On estime à quelque trois cent mille le nombre de personnes déportées arbitrairement de la zone d’occupation soviétique, devenue la RDA en 1949. Simple main-d’oeuvre affectée aux tâches les plus rudes, comme la construction de routes et de canaux, ou ingénieurs et techniciens réquisitionnés pour des travaux de pointe, ces hommes et ces femmes étaient considérés par les Soviétiques comme une sorte de matériau humain prélevé au titre des réparations de guerre.
Ce fut le cas de Siegfried Jenker. En 1951, il a 20 ans et est étudiant à Leipzig. Au moment des élections, il distribue des tracts avec quelques camarades pour protester contre la liste unique. Il est arrêté, cité devant un tribunal militaire soviétique, jugé à huis clos et condamné à plusieurs années de détention dans un camp. Au bout de quelques mois, avec d’autres prisonniers, il est transféré à Moscou dans un wagon maquillé en voiture postale et, de là, envoyé au goulag en Sibérie.
On estime à quelque trois cent mille le nombre de personnes déportées arbitrairement de la zone d’occupation soviétique, devenue la RDA en 1949. Simple main-d’oeuvre affectée aux tâches les plus rudes, comme la construction de routes et de canaux, ou ingénieurs et techniciens réquisitionnés pour des travaux de pointe, ces hommes et ces femmes étaient considérés par les Soviétiques comme une sorte de matériau humain prélevé au titre des réparations de guerre.
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