Biocarburants : chronique d’un désastre annoncé
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Biocarburants : chronique d’un désastre annoncé
BIOCARBURANTS : CHRONIQUE D'UN DESASTRE ANNONCE
I N F O R M A T I O N S
Pays : France
Production : Noon avec la participation de France 5
Année : 2008
Durée : 53 mn
Auteur et réalisation : Sylvie Chabas
Diffusion : France 5 - Dimanche 18 janvier 2009 à 21H25
R E S U M E
D'abord présentés comme la solution miracle au réchauffement climatique, les biocarburants font l'objet de critiques de plus en plus nombreuses. L'huile de palme notamment, par son exploitation abusive en Indonésie, représente une menace pour la société et l'équilibre des écosystèmes.
I N F O R M A T I O N S
Pays : France
Production : Noon avec la participation de France 5
Année : 2008
Durée : 53 mn
Auteur et réalisation : Sylvie Chabas
Diffusion : France 5 - Dimanche 18 janvier 2009 à 21H25
R E S U M E
D'abord présentés comme la solution miracle au réchauffement climatique, les biocarburants font l'objet de critiques de plus en plus nombreuses. L'huile de palme notamment, par son exploitation abusive en Indonésie, représente une menace pour la société et l'équilibre des écosystèmes.
Ses promoteurs la présentent comme « l'énergie verte » de demain. C'est pourtant bien l'exploitation intensive de l'huile de palme qui a placé l'Indonésie au troisième rang des pays les plus pollueurs de la planète. Selon Greenpeace, l'équivalent d'un terrain de football est brûlé toutes les dix secondes dans ce pays pour remplacer les forêts tropicales par des plantations lucratives de palmiers à huile. De plus, l'assèchement des tourbières sur lesquelles reposent ces forêts libère une quantité considérable de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
Le désastre écologique qu'entraîne la culture de cette nouvelle manne ne s'arrête pas là. Sur l'île de Bornéo, la déforestation favorise l'érosion des sols. Lors des fortes pluies, de grandes quantités de terre se retrouvent dans la rivière et asphyxient l'écosystème aquatique. Aurélien Bruné, un Français impliqué dans la défense du patrimoine naturel de l'île depuis une dizaine d'années, déplore ainsi la disparition des loutres et des crocodiles d'eau douce. Sur terre, la destruction des forêts primaires menace la survie des orangs-outans et des gibbons.
Mais la culture massive de palmiers à huile provoque également un drame social en Indonésie. Les paysans de l'île de Sumatra, dépossédés de leurs terres au profit des sociétés de plantation, peinent à obtenir quelques hectares en guise d'indemnisation. Alors que l'exploitation des biocarburants dans le monde a engendré une hausse considérable du prix des denrées, c'est toute une société à Sumatra qui dépend de l'économie du palmier à huile. Cette ruée vers l'or vert n'épargne pas les Dayaks, à Bornéo, qui considèrent que la forêt abrite l'âme de leurs ancêtres. Certains ne veulent même pas envisager l'idée de travailler un jour dans les plantations. « Ce serait comme être un coolie au temps de la colonisation », affirme l'un d'entre eux.
Le désastre écologique qu'entraîne la culture de cette nouvelle manne ne s'arrête pas là. Sur l'île de Bornéo, la déforestation favorise l'érosion des sols. Lors des fortes pluies, de grandes quantités de terre se retrouvent dans la rivière et asphyxient l'écosystème aquatique. Aurélien Bruné, un Français impliqué dans la défense du patrimoine naturel de l'île depuis une dizaine d'années, déplore ainsi la disparition des loutres et des crocodiles d'eau douce. Sur terre, la destruction des forêts primaires menace la survie des orangs-outans et des gibbons.
Mais la culture massive de palmiers à huile provoque également un drame social en Indonésie. Les paysans de l'île de Sumatra, dépossédés de leurs terres au profit des sociétés de plantation, peinent à obtenir quelques hectares en guise d'indemnisation. Alors que l'exploitation des biocarburants dans le monde a engendré une hausse considérable du prix des denrées, c'est toute une société à Sumatra qui dépend de l'économie du palmier à huile. Cette ruée vers l'or vert n'épargne pas les Dayaks, à Bornéo, qui considèrent que la forêt abrite l'âme de leurs ancêtres. Certains ne veulent même pas envisager l'idée de travailler un jour dans les plantations. « Ce serait comme être un coolie au temps de la colonisation », affirme l'un d'entre eux.
Gaëlle Gonthier
V I D E O S
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