Les Yes Men refont le monde
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Les Yes Men refont le monde
LES YES MEN REFONT LE MONDE
I N F O R M A T I O N S
Titre Original : The Yes Men Fix the World
Pays : France, Etats-Unis
Producteur :
Année : 2009
Durée : 1H24mn
Réalisateur : Andy Bichlbaum, Mike Bonanno
Diffusion : ARTE - Mardi 15 septembre 2009 à 20H45
R E S U M E
I N F O R M A T I O N S
Titre Original : The Yes Men Fix the World
Pays : France, Etats-Unis
Producteur :
Année : 2009
Durée : 1H24mn
Réalisateur : Andy Bichlbaum, Mike Bonanno
Diffusion : ARTE - Mardi 15 septembre 2009 à 20H45
R E S U M E
Comment les Yes Men, guérilleros cravatés de la com', ridiculisent le néolibéralisme avec ses propres armes. Désopilant et dévastateur, un manuel de survie en temps de crise.
Ce 3 décembre 2004, vingt ans après la catastrophe industrielle de Bhopal, en Inde, qui a causé plus de 18 000 morts, c'est la stupeur à Wall Street. En direct sur BBC World, un porte-parole de la société Dow Chemicals, répondant au nom étrange de Jude Finisterra, annonce que la firme, assumant enfin les responsabilités de sa filiale Union Carbide, va indemniser ses victimes indiennes à hauteur de 12 milliards de dollars. "C'est la première fois dans l'histoire, souligne-t-il, qu'une société cotée en Bourse (...) adopte une mesure contraire à ses intérêts tout simplement parce qu'elle est juste." En effet. Les actions de Dow dégringolent immédiatement, jusqu'au démenti embarrassé de l'entreprise, quelques heures plus tard, contrainte de clamer à la face du monde son indifférence totale pour les 100 000 malades et le site contaminé. Les Yes Men, autrement dit les "béni-oui-oui", ont encore frappé. Et l'imposture de Jude (saint patron des causes perdues) Finisterra (comme "fin du monde"), en réalité Andy Bichlbaum, a mis la tragédie de Bhopal à la une. Les armes de ces guérilleros de la com', partis à l'assaut du néolibéralisme mondial ? Le costume trois-pièces et le plan médias, les mêmes que celles de leurs ennemis - du géant Halliburton, qui fait fructifier a guerre en Irak, aux promoteurs de La Nouvelle-Orléans, profitant de Katrina pour chasser les pauvres des quartiers historiques, avec la bénédiction des autorités. Pour sauver le monde, les Yes Men et leur cohorte d'avatars (Hanniford Schmidt, Orillo Hochmecks, Erastus Hamm, René Osmin, Northrop Goody...) ont du pain sur la planche.
Contre-pouvoir du Power Point
Grosse ambition mais petit budget, les Yes Men, redresseurs de torts planétaires, élèvent le bidonnage au niveau du grand art pour tendre un miroir déformant au capitalisme en folie. Avec une déconcertante facilité (celle-là même, assurent-ils, qui permet aux multinationales de vendre aux rédactions leurs énormes mensonges), ils se font inviter dans les symposiums et salons internationaux pour vanter le profit à tout prix à coups de Power Point délirants. Malicieusement mise en scène, leur croisade potache pour réveiller les consciences et faire tomber les masques prend à la lumière de la crise une résonance salvatrice.
Ce 3 décembre 2004, vingt ans après la catastrophe industrielle de Bhopal, en Inde, qui a causé plus de 18 000 morts, c'est la stupeur à Wall Street. En direct sur BBC World, un porte-parole de la société Dow Chemicals, répondant au nom étrange de Jude Finisterra, annonce que la firme, assumant enfin les responsabilités de sa filiale Union Carbide, va indemniser ses victimes indiennes à hauteur de 12 milliards de dollars. "C'est la première fois dans l'histoire, souligne-t-il, qu'une société cotée en Bourse (...) adopte une mesure contraire à ses intérêts tout simplement parce qu'elle est juste." En effet. Les actions de Dow dégringolent immédiatement, jusqu'au démenti embarrassé de l'entreprise, quelques heures plus tard, contrainte de clamer à la face du monde son indifférence totale pour les 100 000 malades et le site contaminé. Les Yes Men, autrement dit les "béni-oui-oui", ont encore frappé. Et l'imposture de Jude (saint patron des causes perdues) Finisterra (comme "fin du monde"), en réalité Andy Bichlbaum, a mis la tragédie de Bhopal à la une. Les armes de ces guérilleros de la com', partis à l'assaut du néolibéralisme mondial ? Le costume trois-pièces et le plan médias, les mêmes que celles de leurs ennemis - du géant Halliburton, qui fait fructifier a guerre en Irak, aux promoteurs de La Nouvelle-Orléans, profitant de Katrina pour chasser les pauvres des quartiers historiques, avec la bénédiction des autorités. Pour sauver le monde, les Yes Men et leur cohorte d'avatars (Hanniford Schmidt, Orillo Hochmecks, Erastus Hamm, René Osmin, Northrop Goody...) ont du pain sur la planche.
Contre-pouvoir du Power Point
Grosse ambition mais petit budget, les Yes Men, redresseurs de torts planétaires, élèvent le bidonnage au niveau du grand art pour tendre un miroir déformant au capitalisme en folie. Avec une déconcertante facilité (celle-là même, assurent-ils, qui permet aux multinationales de vendre aux rédactions leurs énormes mensonges), ils se font inviter dans les symposiums et salons internationaux pour vanter le profit à tout prix à coups de Power Point délirants. Malicieusement mise en scène, leur croisade potache pour réveiller les consciences et faire tomber les masques prend à la lumière de la crise une résonance salvatrice.
V I D E O S
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