La faim des paysans (2/2)
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La faim des paysans (2/2)
LA FAIM DES PAYSANS
I N F O R M A T I O N S
Pays : France
Production : Lieurac Productions avec la participation de France 5
Année : 2007
Durée : 2 x 53 mn
Auteur : Bruno Portier / Piet Van Strombeek
Réalisation : Bruno Portier / Clément Fonquernie / Piet Van Strombeek
Diffusion : France 5 - Mardi 11 mars 2008 à 21H45
R E S U M E
On compte aujourd'hui dans le monde un milliard trois cent trente millions d'agriculteurs. Avec leurs familles, ils forment la moitié de l'humanité. Pourtant huit cent millions d'entre eux ne mangent pas à leur faim, en particulier dans les pays du Sud. Au nord, la situation n'est guère plus brillante...
1/2 Une ruine programmée
Réalisation : Bruno Portier et Clément Fonquernie
I N F O R M A T I O N S
Pays : France
Production : Lieurac Productions avec la participation de France 5
Année : 2007
Durée : 2 x 53 mn
Auteur : Bruno Portier / Piet Van Strombeek
Réalisation : Bruno Portier / Clément Fonquernie / Piet Van Strombeek
Diffusion : France 5 - Mardi 11 mars 2008 à 21H45
R E S U M E
On compte aujourd'hui dans le monde un milliard trois cent trente millions d'agriculteurs. Avec leurs familles, ils forment la moitié de l'humanité. Pourtant huit cent millions d'entre eux ne mangent pas à leur faim, en particulier dans les pays du Sud. Au nord, la situation n'est guère plus brillante...
1/2 Une ruine programmée
Réalisation : Bruno Portier et Clément Fonquernie
Sans les aides accordées par les gouvernements, la grande majorité des agriculteurs auraient disparu. Comment est-il possible de souffrir de la faim quand on est soi-même producteur de nourriture et pourquoi tant de paysans n'arrivent-ils pas à vivre de leur travail ?
Georges, Tim et Frank ont un point commun. Comme un milliard trois cent trente millions d'hommes et de femmes sur cette planète, ils sont agriculteurs. Ils vivent pourtant trois réalités différentes.
Au Burkina-Faso, Georges s'obstine à cultiver ses deux hectares de riz sans aide de l'Etat, avec un outillage rudimentaire. Il gagne moins de 2 euros par jour.
Tim est à la tête d'une exploitation de 650 hectares dans le Minnesota qui, grâce à un matériel performant, produit du blé et du soja. Il doit rentabiliser au maximum ses cultures, capitaliser, investir, s'il ne veut pas faire partie des cinq mille fermes qui disparaissent chaque année aux Etats-Unis.
Frank exploite seul 120 hectares en Seine-et-Marne. Il veille à réduire ses coûts de production et reconnaît vivre grâce aux subventions.
Appauvrissement et précarité
D'après Jean Ziegler, rapporteur spécial de l'Onu sur le droit à l'alimentation, "l'OCDE, organisation des vingt-sept pays industrialisés, a payé l'année dernière 349 milliards de dollars de subventions à la production et l'exportation, soit 1 milliard par jour". Des sommes colossales qui, indirectement, profitent à l'industrie agroalimentaire, dont l'intérêt est de maintenir des prix bas.
Seul 10 % de la production mondiale de céréales est commercialisé sur les marchés internationaux, ce sont ces 10 % qui fixent les prix. Entre protectionnisme et ultralibéralisme, les paysans font les frais des règles d'un marché fixées par les organisations commerciales.
Au nord, ils vivent sous perfusion, au sud, sans aide et avec peu de moyens, ils ne cessent de s'appauvrir. "Une ruine programmée", comme l'indique le titre de cette première partie.
Georges, Tim et Frank ont un point commun. Comme un milliard trois cent trente millions d'hommes et de femmes sur cette planète, ils sont agriculteurs. Ils vivent pourtant trois réalités différentes.
Au Burkina-Faso, Georges s'obstine à cultiver ses deux hectares de riz sans aide de l'Etat, avec un outillage rudimentaire. Il gagne moins de 2 euros par jour.
Tim est à la tête d'une exploitation de 650 hectares dans le Minnesota qui, grâce à un matériel performant, produit du blé et du soja. Il doit rentabiliser au maximum ses cultures, capitaliser, investir, s'il ne veut pas faire partie des cinq mille fermes qui disparaissent chaque année aux Etats-Unis.
Frank exploite seul 120 hectares en Seine-et-Marne. Il veille à réduire ses coûts de production et reconnaît vivre grâce aux subventions.
Appauvrissement et précarité
D'après Jean Ziegler, rapporteur spécial de l'Onu sur le droit à l'alimentation, "l'OCDE, organisation des vingt-sept pays industrialisés, a payé l'année dernière 349 milliards de dollars de subventions à la production et l'exportation, soit 1 milliard par jour". Des sommes colossales qui, indirectement, profitent à l'industrie agroalimentaire, dont l'intérêt est de maintenir des prix bas.
Seul 10 % de la production mondiale de céréales est commercialisé sur les marchés internationaux, ce sont ces 10 % qui fixent les prix. Entre protectionnisme et ultralibéralisme, les paysans font les frais des règles d'un marché fixées par les organisations commerciales.
Au nord, ils vivent sous perfusion, au sud, sans aide et avec peu de moyens, ils ne cessent de s'appauvrir. "Une ruine programmée", comme l'indique le titre de cette première partie.
2/2 Les labours du futur
Réalisation : Piet Van Strombeek et Clément Fonquernie
Réalisation : Piet Van Strombeek et Clément Fonquernie
Aujourd'hui, 2% des agriculteurs de la planète fournissent la moitié de la production agricole mondiale. Ils y parviennent au prix d'un usage croissant d'engrais et de pesticides, et de la marginalisation de centaines de millions de petits paysans qui n'ont pas les moyens de soutenir cette course à la productivité. Or, en 2050, il y aura 9 milliards d'êtres humains à nourrir. Sera-t-il possible d'y parvenir si on condamne des millions de producteurs à disparaître, surtout si on bouleverse l'équilibre des écosystèmes ? Ne risque-t-on pas, au contraire, d'aggraver la crise que de nombreux spécialistes prédisent ?
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